L’IA en musique est un véritable moteur de création. La preuve, la musicienne DeLaurentis utilise un refrain d’intelligence artificielle calqué sur sa voix. Toutefois, il doit être soumis à une régulation pour toujours être dans le respect des droits d’auteurs.
L’IA a bouleversé tout un mode de vie
L’arrivée de l’IA a complètement transformé notre monde. Les tendances technologiques actuelles vont bouleverser nos vies et notre manière de travailler, notamment avec l’avènement de la transformation numérique. Les objets connectés et les robots intelligents connectés ont permis d’améliorer notre quotidien et notre productivité, en nous offrant des services et des outils numériques toujours plus performants. Les algorithmes, la géolocalisation, la reconnaissance faciale et la reconnaissance vocale sont autant de leviers utilisés pour automatiser le travail, en inculquant une certaine agilité et une conduite du changement dans les entreprises. Ces nouvelles technologies ont également permis la digitalisation de l’expérience utilisateur, avec l’avènement de la transformation numérique et la mise en place de nouveaux modèles économiques. L’industrie de la musique elle aussi est aujourd’hui touchée par l’arrivée de l’IA.
Comment l’intelligence artificielle a-t-elle impacté le secteur de la musique ?
L’IA a un impact significatif sur le secteur de la musique. En effet, les musiciens peuvent utiliser l’IA comme outil de création musical. Des entreprises comme Amper Music et AIVA (Artificial Intelligence Virtual Artist) permettent aux utilisateurs de composer de la musique personnalisée en utilisant des algorithmes d’IA. L’IA peut aussi aider les maisons de disques et les artistes à mieux comprendre leur public en analysant les données d’écoute sur les plateformes de streaming comme Spotify. Cette analyse servira d’orientation pour les artistes pour qu’ils puissent adapter leur musique en fonction du goût de leur public. Toutefois, les artistes doivent utiliser l’IA avec prudence et précaution sinon elle pourrait s’avérer néfaste. Les services de streaming musical quant à eux utilisent des algorithmes d’IA pour recommander des chansons et des artistes à leurs utilisateurs en fonction de leur historique d’écoute et de leurs préférences musicales.
Un véritable moteur de création selon la musicienne DeLaurentis
« L’IA est partout depuis de nombreuses années, mais nous commençons à peine à la regrouper en un seul terme », a déclaré à l’AFP Alexandre Lasch, du Snep. L’artiste française de musique électronique, DeLaurentis s’est immergé dans l’IA en tant qu’artiste autodidacte. Cette idée lui est venue quand elle a commencé à travailler sur son prochain album « Classic Variations Vol.2 ”. Et un chœur virtuel qu’elle prévoit de présenter sur scène. Pour cela, elle travaille avec l’aide du département technologie de l’Ircam à Paris (Institut de Recherche et d’Ajustement Acoustique/Musique) et de Sony. Sur une chanson, la version IA du refrain commence par sa voix, « multipliée par 21 voix », a expliqué l’artiste à l’AFP. On peut demander à l’IA de faire tout ce qu’on veut en termes de musique tel un jazzman qui interagit avec d’autres musiciens.
Certains artistes réclament le respect des droits d’auteurs
« Personne ne devrait pouvoir prendre votre nom, votre apparence ou encore votre image sans que vous en donniez l’autorisation », déplore Young Guru. « Il existe plusieurs manières de dénoncer la contrefaçon, mais le souci est qu’il est encore difficile aujourd’hui de faire valoir les droits des vrais auteurs « , a déclaré Alexandre Lasch. Dès lors qu’on fait une copie d’une mélodie ou d’une voix et qu’on les modifie en les ralentissant ou en les accélérant, on peut directement s’attendre à avoir des problèmes. Les ayants droit sont rarement consultés ou payés avant d’utiliser leur création originale. « La technologie va beaucoup plus vite que la loi », a déclaré Alexandre Lasch. Avec 100 000 nouvelles chansons par jour qui sont diffusées sur les plateformes de streaming musical, il n’y a pas assez de radars et de police pour signaler un non-respect des droits d’auteurs.
Une technique qui a besoin de régulation
L’IA en amont ne peut pas fonctionner sans une grande quantité de données qui lui sont transmises. Les opérateurs d’IA dérivent indifféremment de données et d’informations, qui peuvent être des œuvres protégées ou des fragments, des parties ou des extraits de protection douteuse. Par exemple, pour un de ses shows, David Guetta a utilisé l’IA pour avoir une voix comme celui du rappeur Eminem. De même, le groupe franco-américain AllttA a sorti un titre sur son réseau qui comprend un vrai faux Jay-Z. Il a été créé à l’aide d’une IA qui simule même le gimmick vocal du rappeur américain. Bien évidemment, aucune de ces créations n’a été mise en distribution commerciale. Cela étant, car les œuvres musicales générées par l’IA sont encore soumises à une régulation.
Avec ETX/DailyUp
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