Tous les jours, nos oreilles sont confrontées à de grosses tonalités plutôt qu’à un bon son. Avec tous les bruits que nous entendons et les autres sources sonores comme la musique, il est parfois difficile de retrouver le silence. Pourtant, cette habitude est à l’origine de troubles auditifs.
La sensibilisation au bon son : un travail difficile
Selon l’AFP Christian Hugonnet, président fondateur de l’association « la Semaine du son » et ingénieur acousticien, nous vivons actuellement dans une civilisation où l’espace est rempli de bruit. Ce dernier ne se désemplit jamais, ce qui peut entraîner des conséquences néfastes sur la santé auditive. Cette association existe justement pour sensibiliser la société à l’importance de rechercher la bonne qualité sonore. Elle n’est pas la seule, de nombreux chercheurs et experts appellent aussi à rechercher systématiquement le bon son plutôt que la mauvaise tonalité dans le but de réduire les risques de troubles auditifs à l’avenir. En effet, il faut s’exposer longtemps à une mauvaise qualité sonore pour voir apparaître les symptômes d’un trouble auditif. C’est ce qui rend difficile la sensibilisation de tout un chacun sur ce qu’est un bon son. Ce travail devrait commencer depuis l’école.
Un quotidien rempli de bruits : musique, appels téléphoniques, radio…ect
Mis à part les bruits ambiants auxquels doivent être confrontées nos oreilles au quotidien, il y a également une multitude de sources sonores: les appels téléphoniques que nous recevons, la musique que nous écoutons, la radio, les jeux vidéo, les podcasts ou encore les visioconférences. À ce moment-là, on ne s’assure pas toujours d’avoir le bon son. On fait même souvent en sorte d’augmenter le niveau sonore de façon à ce qu’on puisse l’entendre au-dessus du niveau de bruit de fond de la ville. Les auditeurs ont l’impression de mieux percevoir quand ils n’entendent plus les bruits extérieurs, mais ce n’est pas ce qu’on appelle un bon son. Il est conseillé de réduire au maximum l’exposition aux tonalités les plus compressées pour limiter les troubles auditifs. Aussi, il vaut mieux privilégier les supports d’écoute les moins agressifs.
Retrouver le silence pour éviter les troubles auditifs
En 2014, la France a enregistré plus de sept millions de personnes présentant au moins une déficience auditive. Ces chiffres représentent 11,2% des Français. Si pour certains, la surdité est d’origine héréditaire, pour la plupart ce sont les mauvaises tonalités qui en sont à l’origine. Il faut savoir que nos oreilles ont de temps en temps besoin de se reposer. Une surexposition à une mauvaise qualité sonore ou de trop forte intensité va entraîner des dommages irréversibles aux oreilles. Or, il n’y a pas de traitement pour soigner les troubles auditifs. Ce n’est pas tout, cette surexposition peut aussi affecter le système cérébral à la suite d’une dégradation des neurones auditifs.
Avec ETX/DailyUp
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